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L’Écho d’Alger, 14 juillet 1923

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L’Écho d’Alger
14 juillet 1923


Extrait du journal

Ceux qui, sur la foi des journaux et du tapage mené par avance autour de la déclaration de M. Baldwin, s'attendaient à quelque sensationnel avertissement, à quelque chose comme un éclair déchirant la nuée, ont dû éprouver une déception. CLest un morceau passablement entortillé, où les assurances de bon vouloir envers les alliés 'alternent avec les inquiétudes à propos des dommages q'-z l'appauvrissement de l'Allemagne fait courir au commerce anglais et où finalement, après avoir bien cherché, on découvre les points suivants : L'Angleterre ne demande qu'à faire payer l'Allemagne, mais seulement après s'être renseignée scientifiquement sur sa capacité de payement. L'occupation de la Ruhr est condamnable, parce que non seulement elle ne donne pas aux alliés les résultats qu'ils en attendaient, mais encore elle cause des pertes irréparables au négoce britannique....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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