Extrait du journal

On ne songé guère aux efforts qu'ils prodiguent, dans les préoccupations de la vie journalière. Mais qu'une occasion se présente de leur donner une place dans une manifestation publique, et alors, aux regards surpris, émerveillés, apparaissent leurs phalanges- superbes devant lesquelles s'extasient les yeux admiratifs des mamans et des sœurs, les yeux émus des papas et des amis, les yeux fiers et qu'une larme parfois mouille, de ceux-qui rêvent une France toujours plu§ vaillante et plus grande. On les voit défiler, dans un ordre impeccable, aux accents des marches entraînantes de nos musiques régimentaires, de nos Sociétés musicales, et les voyant. l'âme se rassérène, le cœur bat plus fort, l'espoir jaillit des cerveaux. Chacun a la vision d'un avenir consolateur des amertumes d'antan. C'est un morceau de la...