Extrait du journal

CHAPITRE XXIV. ( Suite. J » Mon Dieu ! chère Matin, que je me plairai bien ici ! Je n'a ti rais jamais cru que Wallden put avoir toutes ces attentions pour nous ! » Aussi ne les a-t-il jamais eues, pensa William , qui sortit à la hâte, (il de la main un signe d’adieu à son unique et discrète contidenle, la vieille Jeanne — qu’il avait recommandée lui-même à la mère de Marie — et disparut. « Grand Dieu ! qu’esi-ce que cela ? s'écria Marie, qui, on entrant dans la chambre à courber, éprouva, pour ainsi dire , par un pressentiment doux et pénible à la lois, le contact d’un esprit sympathique. Regarde, mère , regarde ! Si c’est là l’ouvrage de Wallden — et ce ne peut guère être celui d'un antre—je lui dois beaucoup, beaucoup de reconnaissance ! Je ne croyais pas revoir jamais un tel sopha — et ces Iburs que j’ai toujours tant aimées !» Elle se pencha dessus, et une perle tomba de scs yeux dans le calice de la plus belle. Marie ne se laissait point abuser. Sa mère n’eut pas un seul instant de doute ; mais lorsque J,•aune raconta que le lieutenant avait acheté tout cela pour sur prendre sa femme —à I exception du service qui . selon elle, devait avoir été envoyé de Waliby— la mère et la fille en vinrent par degrés à trouver ce miracle plus que miraculeux. Que le thé leur semblait bon dans ces tasses si connues! L’esprit tranquillisé de cette façon inexplicable , Marie se mit elle-même à. causer avec sa mère de leur futur genre de vie, des nombreuxtravaux qu'elle se proposait d'entreprendre, et cfe la possibilité de, trouver le bonheur jusque dans la pauvreté, pourvu que Wallden restât chez lui et étouffât la funeste passion du jeu, qui d'ailleurs....