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L'Émancipation, 31 décembre 1849

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L'Émancipation
31 décembre 1849


Extrait du journal

Souvenez-vous des derniers temps de la Constituante. La majorité royaliste, bien faible alors, avait commencé par flatter l’Assemblée nationale, comme elle flatte maintenant la Législative. « Vous arc-, sauré la société! » disaient aux constituants après le 1 • mai, après les fatales journées de juin , les membres de la droite. On couronnait de fleurs le dévouement des hommes de l’A semblé qui s'étaient mis en travers du mouvement îles fa iboitrgs; mais c’était pour les immoler plus lard à une rcac-lioti implacable. Des que les royalistesfiircnt devin s de la pression de l’émeute, dès qu'ils n’eurent plus peur, il* piopo-erenl doucement de jeter par les fenêtres «elle même A emble : — ils la louaient si fort quelques moisant de s'être défendue contre l’envahissement du peuple! Le 15 mai royaliste eut Icsuccèsque vous savez. La pruposiliun-Kalcau, après quelbues péripéties, fut volée.Le grand parti de I ordre applaudit aux derniers moments de celte Assemblée, qui s’enterrait elle même , sans mime avoir la force de porter son deuil....
 L'Émancipation (1837-1852)

À propos

L’Émancipation est un périodique républicain ayant paru trois fois par semaine à partir du premier janvier 1837. Son contenu porte essentiellement sur la politique, à la fois nationale et internationale. Édité à Toulouse et tiré à mille exemplaires environ, il est diffusé dans la Haute-Garonne, l'Aude et même les Pyrénées-Orientales. Pendant la monarchie de Juillet, la prudence lui impose de rester discret quant à ses opinions politiques, quoi que le qualificatif « radical » qu’il utilise confirme ses sympathies républicaines.

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Données de classification
  • europe
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  • la république
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  • notre république
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