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L’Hermine, 6 janvier 1837

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L’Hermine
6 janvier 1837


Extrait du journal

Votre correspondance particulière, et une lettre que nous recevons ce malin de Paris , nous annoncent la dissolution de la chambre pour demain. Le ministère , sans doute , est las de celte petite guerre îi coups d'épingles que lui font le tiers-parti et la gauche dynastique. En face du nouvel attentat, il veut en appeler aux électeurs. Celte politique, qui peut amener de graves événements , doit nu peu dé router les hommes de, la conciliation du 22 février , et leurs adhérents , car , h nos yeux , ils sont mille fois plus coupables que les doctrinaires qui , eux au moins ne. se cachent pas sous le manteau d’une ridicule hypocrisie. Des élections générales doivent faire justice de ces conciliateurs qui ont tout brouillé , et concilié seulement M. I hiers et )I. Sauzet, les deux promoteurs «les lois de septembre , avec la gauche dynastique et M. Odillon-Barrot , l'homme des faits accomplis. Vous n’avons point h prendre parti dans ces mesquines querelles, mais nous devons nos voles h la France. Elec teurs royalistes , nos choix ne tomberont donc, que sur des hommes probes, amis de la liberté et de la monarchie , que sur des hommes adversaires déclarés de tout principe révolutionnaire....

À propos

Fondé en 1837 à Nantes, L’Hermine était un quotidien monarchiste légitimiste dirigé par Jacques Crétineau-Joly. Il disparaît en 1850.

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