Extrait du journal

Adversaires résolus d'une -seconde 'Chambre, ils s'imaginaient que par leur abstention délibérée et voulue, ils signifiaient au mieux leur opposition irréductible à une Constitution qui accordait à quelques milliers de privilégiés un pouvoir égal et même supérieur à celui des neuf ou dix millions de citoyens, électeurs du Suffrage universel. Le Sénat était à supprimer. En coriséjjuence, le Prolétariat ne devait y pénétrer que pour en jeter dehors les locataires. C'eût été de sa part abdiquer et trahir que de e'olîâhûjjêj aHwiTe-ttesrSê7' •nateu-rs'-eirèrpTus forte' raison d'essayer d'introduire dans la. place des élus à lui, des mandataires dû Parti socialiste. Cette tactique est aujourd'hui délais-?' séé.. -De même que les socialistes avaient renoncé autrefois à Pabst-entrion qu'ils avaient un temps pratiquée sur le -terrain du Suffrage universel, ils ont depuis un certain nombre d'années déjà commencé à renoncer à leur abstention sur le terrain du suffrage restreint. Ils ont pensé et à juste, titre que notre propagande devait s'exercer sur tous les champs d'action à sa portée. Ils ont pensé aussi et à non moins juste titre, que pour faire capituler la. puisqu'un coup de main violent apparaissait d'avance voué à l'échec, c'était, dès ,que l'occasion s'offrirait, d'y jeter quelques-uns des leurs, afin de mieux démoraliser, la .gaïîoison bourgeoise qui'Toccupe....