Extrait du journal
NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Par arrêté de M. le maréchal de France, ministre de la Guerre, en date du 21 décembre 1833, le taux de la presta tion individuelle que les jeunes gens compris dans le contin gent de 1833 auront à payer, pour obtenir l’exonération du service militaire, est fixé à la somme de 2,800 francs. *■ Par un autre arrêté en date du 28 décembre 1833, le taux de la prestation individuelle que les militaires sous les drapeaux auront à verser pour être admis, s’il y a lieu, à l’exonération du service militaire, pendant l’année 1836, est fixé à la somme de 300 francs pour chaque année de service restant à accomplir. Sur la proposition de plusieurs préfets, M. le ministre des Finances a décidé que les dons en argent, souscriptions, col lectes, subventions de l’État, en un mot les sommes quelcon ques destinées à l'assistance publique, ne donneront lieu à aucune allocation ou remise au profit des receveurs des Bu- „ reaux de bienfaisance qui seront dépositaires de fonds de celte nature. < Les soldats de l’armée d’Orient ont reçu, mardi, à Paris, chacun une médaille commémorative offerte par S. M. la reine d’Angleterre. Cette médaille, dont le module est à peu près conforme à celui de nos pièces de cinq francs, se porte sus pendue à un ruban bleu et jaune. Les soldats d’Orient qui font partie de la garnison de Versailles en étaient décorés mardi, à leur retour de Paris. On sait que les chiens sont légalement divisés en deux catégories ; celle des chiens de garde et chiens d’agrément. Après beaucoup de discussions où les propriétaires des sujets imposés ont fait valoir bien des raisons, la plupart des admi nistrations municipales ont adopté la définition suivante : « Le caractère du chien d'agrément est de suivre son maître, d’être son compagnon fidèle dans ses promenades, de jouir de son habitation particulière, d’assister à ses repas, d’avoir place au foyer. Quelle que soit la bonne garde qu’il puisse faire à l’abri de vent et bise, c’est un chien d’agrément, c’est le chien qui plaît et qu’on aime. Les roquets, bichons, carlins, lévriers et autres petites races hargneuses, criardes et inutiles sont des chiens d’agrément. » Le chien de garde, au contraire, n’accompagne son maître que pour le défendre ou l’avertir du danger. Il est maigrement nourri, éloigné brutalement du foyer et mis à la porte en toute saison pour faire sa garde. En ville, il devra être constamment à l’attache, pour pouvoir être rangé dans la catégorie des chiens de garde. » Par décret du 9 janvier 1856, la taxe municipale à pcrcccevoir sur les chiens du département de Seine-et-Oise, est réglée, savoir : A huit francs, pour les chiens d’agrément ou servant à la chasse ; A deux francs, pour les chiens de garde et autres classés dans la seconde catégorie. (Concorde de Seine-et-Oise.) Les opérations du tirage au sort, pour la classe de 1855, ont eu lieu mardi dernier 15, pour le canton de Saint-Ger main, à la Justice de Paix. Le nombre des jeunes soldats ayant atteint l’âge voulu ne s’est élevé, cette année, dans le canton, qu’au chilire de 123. La commune de Saint-Germain n’a fourni qu’un chiifre de 63. — L’année 1835 a donc élé une des plus faibles en naissances masculines. — Pendant le tirage, que présidait M. de Revel, secrétaire-général de la Préfecture de Seine-et-Oise, et auquel assistaient les onze maires des can tons , la loule regardait avec curiosité et étonnement un conscrit que ses parents portaient dans leurs bras, pour faci liter son passage et qui, parfaitement conformé, n’atteint que la taille de 94 centimètres. — Ce jeune homme, né en 1833 et qui ne paraît pas prédestiné pourtant aux honneurs de la canne à pomme d’argent, se nomme Lesieur (Michel-EmmanuclFerdinand), et a eu au tirage le n° 25. La réunion mensuelle de la Société d’horticulture, que nous avions annoncée pour dimanche dernier, avait attiré un grand nombre de membres. Après la réception et l’approbation des comptes présentés par M. le trésorier, il a été décidé que l’année financière et sociale commencerait dorénavant au pre mier janvier, qu’il n’y. aurait plus qu’une seule exposition qui, par suite de conventions entre le président et celui de la Société de Versailles, serait tour à tour printannière ou automnale, selon la décision prise à cet égard par la Société de cette der nière ville. Quant à la proposition qui a été faite de transpor ter le local de l’Exposition annuelle des jardins de la Mairie, sur le Parterre, la commission nommée à cet effet reste saisie de l’étude de ce projet, qu’elle soumettra ultérieurement au conseil d’administration....
À propos
Fondé en 1851, L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye était un hebdomadaire régional. Il paraît jusqu’en 1896.
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