Extrait du journal

grés chacun serviraient à l’entrée et à la sortie-, comme autrefois les 210 marches du Chemin de fer du Pecq faci litaient aux voyageurs la montée et la descente de la ter rasse et du parterre de Saint-Germain, avant l’usage du procédé atmosphérique. 11 serait bon aussi d’établir dans la largeur du souterrain deux galeries à double voie cha cune, afin d’obtenir des dégagements selon les besoins, avec un mur de séparation ouvert de distance en distance à une certaine hauteur (1); et si la fumée de la locomotive se dis sipait trop lentement, deux cheminées aux extrémités suffi raient pour l’enlever avec efficacité. Quant aux murs et à la voûte, ils pourraient être facilement construits en briques, dont l’emploi se fait avec beaucoup d’économie sur l’une et l’autre rives. M. Quesné, qui portait la dépense à 30 millions de francs, dont 15 millions pour la France et autant pour l’Angleterre, représentées par deux compagnies des deux Etats, avait fixé la durée des travaux à 3 ans, terme suffisant, pensaitil, pour achever la voie. Mais ayant soumis son projet à un habile ingénieur, qui l’a trouvé fort exécutable avec une dépense plus forte toutefois de 12 millions, en ce que le mètre cube se paie, en moyenne, 1500 francs ou 1500 mille francs le kilomètre, soit U2 millions et même plus avec l’imprévu, il s’est rendu sans hésitation aux clartés de l’ex périence des gens de l’art. L’ingénieur pense que, dans la voie tracée, le calcaire se rencontrerait sur toute la ligne. Si ce projet était exécuté, on irait toujours, sans retard, quels que soient les temps, d’un pays à l’autre, tandis que (1) Ce mur nécessitant une forte dépense, il n’y aurait pas, d’a près l’avis des ingénieurs, un grand inconvénient à le supprimer, attendu que sa suppression ne nuirait en rien à la solidité du sou terrain. > , —^...