Extrait du journal

Le patronat — sous l’influence de certains chefs des grandes organisations patronales — paraît vouloir tomber dons l’erreur qui a censé la perte du syndicalisme ouvrier. Avec une présomption bien dangereuse, il agit comme s’il avait le pouvoit* de suffire à tout pa* ses seuls moyens. On croirait qu’il était réservé au cerveau insuffisamment cultivé du travailleur manuel de se laisser prendre à l’infusion que celui qui tient le volant de la machine sociale, peut le mener à sa guise. Mais voila que la même aberration est commise par des chefs d’industrie qui, uniquement pour une question de prestige, commettant l'imprudence de enfler à des volontaires des Unions Civiques, à des écoliers de dix-huit ans. >a conduite de lourdes apache nes oui deviennent, entre ’es mains inexpérimentées et débiles des engins de mort... Comment après le navrant accident qui a enfilé la vie à un jeune fonctionnaire des finances. pourrait-on soutenir, comme l’essaya assez maladroitement la prisse réactionnaire, œi’il n’v a pas eu de chômage à Paris ? On •mirait difficilement en effet que c’est sans raison aucune que la Compagnie des Transports parisiens a fait courir aux passants des risques mortels ?...