Extrait du journal

Certes, je n'ignore rien de nos difficultés. Chaque jour, par un labeur patient et obstiné, évitant le plus possible les discours inutiles et les paroles vaines,je m'efforce, avec mes collaborateurs, de .les .surmonter et de les résoudre. Je les décrirai. longuement, plus tard, lorsque l'âge de la retraite me'permettra de 'suivre la' mode et d'écrire mes mémoires. Mais, en vérité, à ceux d'entre nous qui seraient parfois tentés de céder à l'inquiétude ou même à la peur, je demande de comparer d'abord l'état présent de la France à celui des autres pays. Notre crise est réelle, mais elle n'a aucune COlllmune mesure avec celle qui frappe si durement trop de nations....