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L’Œuvre, 2 mars 1940

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L’Œuvre
2 mars 1940


Extrait du journal

On a voulu doter les chefs d'îlot d'instructions pratiques concernant la lutte contre les dégâts des bombes incendiaires. Mais une seule causerie, faite par un officier de sapeurs-pompiers au mois de novembre, ne saurait être considérée comme suffisante. Il faudrait des manœuvres renouvelées de temps en temps. D'autre part, les chefs d'îlot ont été invités à recruter des équipes de sauveteurs. Où les trouver sans leur promettre au moins un petit dédommagement ? Hélas ! le chef d'îlot lui-même ne touche pas un salaire journalier supérieur à ce qu'une femme de ménage reçoit pour une heure de travail, et quand il éprouve le besoin de distribuer des avertissements et des conseils aux habitants de son îlot, la polycopie et la dactylographie sont naturellement à sa charge. Sans compter que les nuits d'alerte il ;lui arrive. de prendre froid. Le remboursera-t-on de ses trais de médication ? Vous ne voudriez pas, voyons !...

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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