Extrait du journal

— Alors, il faudrait qu'elle prît elle-même les responsabilités. Car on ne peut éternellement déclarer qu'on ne veut point de déflation, ni de dévaluation, ni, naturellement, d inflation. L'heure est venue de dire, non plus ce qu 'on ne veut pas, mais ce qu'on veut. La Chambre est-elle capable de se prononcer, par un vote formel, pour telles mesures d'économies — impopulaires — ou pour telle opération, ou « manipulation » monétaire — également mal vue du grand public ? Est-elle plutôt disposée à suivre cette politique qui, selon M. Lucien Romier, consisterait « à lier l'assainissement du budget à une refonte audacieuse de notre système financier, économique et administratif, par des mesures propres à intéresser la nation en lui inspirant confiance ?»...