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L’Union coloniale, 13 septembre 1850

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L’Union coloniale
13 septembre 1850


Extrait du journal

Nous nous demandons si cette petite ruse de mauvaise guerre ne serait pas le résultat d’un amour propre et d’un intérêt froissés : Autrefois le Bien 7Jubac était seul à publier les annonces légales. C’était un grand profit pour lui ; car les annonces sont portées au tarif à un taux beaucoup trop élevé. — Nous sommes venu et nous avons annoncé que nous publierions toutes les annonces volontaires à 30 centimes la ligne et les annonces légales à 25 centimes. Nos lignes ont 43 lettres, les lignes du Bien Publie n’en ont (pie 35. — Nous publions donc à 75 pour 100 meilleur marché (pie notre confrère le Bien Public C'est-à-dire que, pour une annonce qu’il fait payer 100 francs nous ne demandons que 25 francs. Cette ('norme différence devait appeler l’attention sur nous. Le Bien Public espérait-il (pie, par bienveillance pour lui les avoués ,sacrifieraient les intérêts spis leur sont confiés et feraient générosité avec l’argent de leurs clients ?... Nous ne le croyons pas... mais, par une raison ou par une autre, il n’a pas voulu baisser ses prix, et beaucoup d’annonces sont venues chez nous profiter du bon marchéindu ira*....
Union Coloniale

À propos

L'Union coloniale est un hebdomadaire colonial régional publié de 1850 à 1852 à Saint-Paul de la Réunion. Géré par Daniel Fontaine puis F. Desnoyers et Jules Félix, il porte en devise "Indépendance, vérité, progrès" et se présente comme l'organe de toutes les communes de l'île, relatant chaque bulletin d'information qu'elles lui envoie. 

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Données de classification
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