Extrait du journal

Ainsi, la servitude quotidienne* du prolétaire lui donne une mentalité d’automate, plus apte à se laisser conduire qu'à se diriger soi-même. En dehors de l’usine, de l’atelier ou du bureau, il ne réagit pas suffisamment pour atteindre à un degré de conscience qui lui permette de discerner ses intérêts et de comprendre son devoir de classe. 11 ne sait pas se libérer, du moins moralement, du servage ancestral qui l’astreint à la soumission, et il continue à suivre les mauvais bergers qui l’endorment, à l’aide d’une idéologie abstraite à laquelle il ne comprend rien....