Extrait du journal

Car le Midi, nul ne l’ignore « tombe la veste ». Il ne la tombe pas seulement le soir lorsque l'heure ast venue de manger la soupe au pistou ou de chatouiller le coeur sensible de la petite voisine Fine qui s’alanguit avec le crépuscule. Ça n’irait guère plus loin que les manches de chemise des concierges de la rue Montmartre regardant passer les autobus de neuf heures du soir. Non I Le Midi tombe la veste généreusement, partout où flambe le soleil du bon Dieu : sur les boulevards comme sur les routes, à la terrasse des cafés comme sur les plages, dans les tramways, comme sur le quai des gares....