Extrait du journal

La Suisse, les Pyrénées, l'Italie, l’Allemagne peuvent écrire à leurs païens. Leur affaire est laide. Ces divers et classiques rendez-vous des touristes et des rapins peuvent dès aujourd’hui renoncer à voir un seul voyageur français ou britannique aller se faire écorcher ou égorger dans leurs hôtels plus ou moins cramas. — On n’ira plus voyager dans les contrées trop connues; c’est à peine si quelque touriste timoré et banal voudra aller encore visiter Bukarest ou Calcutta, Pékin ou Seringapatam.— Les vrais amateurs de voyages n’iront plus désormais liter notre vieille planète... Les chemins sont trop battus, trop usés, trop décrits... Ceux qu’un goût de pérégrination, qu’une fantaisie d’artiste, qu’un besoin de changer d’air, pousseront hors de leur patrie... iront tous dorénavant......