Extrait du journal

CAHICATUIirau Grandville rentre sur ce petit théâtre qu’il a longtemps illustré, et c’est lui qui personnifie la nouvelle, la provisoire caricature, comme il avait déjà personnifié la caricature politique. Son petit nain, trapu, méchant et tapageur, qui figurait autrefois en tête de notre journal, et qu’on retrouvait souvent dans nos croquis, armé de pied-en-cap, et cinglant de ses lanières plombées tout ce qui entravait sa marche ; son petit fou s’est transformé; il a pris un costume nouveau et glissé ses griffes dans des gants jaunes. Voyez, il cache sa cocarde comme faisaient les brigands de la Loire, sous la restauration, et, tout en fredonnant le refrain de Béranger :...