Extrait du journal

Il en a toujours été ainsi depuis les envois de Régnault, qui tranchaient visiblement, même aux yeux des profanes, avec ceux de ses concurrents. A qui faut-il s’en prendre ? Qui doit assumer la responsabilité de cette pénurie d’œuvres, de cette médiocrité des exposants ? Est-ce Paris ou Rome qui stérilise les talents les mieux doués? Paris ne sait-il pas leur ouvrir la voie? Rome est-elle impuissante à la leur faire parcourir? On a déjà beaucoup discuté autour de cette grave question. Les uns ont nié la puissance ou plutôt la nécessité d’une école officielle. Les autres ont prétendu (et, qui sait? peut-être avaient-ils raison) qu’on ne peut pas plus être peintre, sculpteur, graveur, architecte ou musicien, sans avoir auparavant appris les rudiments de l’art, qu’écrivain sans avoir appris sa langue....