Extrait du journal

le citoyen Guinguené , ambassadeur de la république française , et M. de Priocca , ministre de S. M. Sarde. Je n ai reçu d’ailleurs qu’un seul exemplaire des patentes royales , je n’ai pu par conséquent les distribuer à nos généraux et commandant. Si vos insurgés ne sont pas mieux instruits que nous des dispositions de votre cour relatives à l’amnistie , je ne m'étonne point qu’ils con çoivent encore des alarmes. » Je ne vous parle point d’une foule d'indices qui marquent une perversité profonde dans quelques con seillers de S. M. Sarde : il suffit des faits irrécusables que je viens de vous rappeler , pour juger de cette perversité Il est tems encore de revenir à lu bonne foi, et de sentir le nécessité de la justice. La république française veut qua tout soit tranquille et heureux autour de son armée : elle ne doit plus souffrir des séditions attisées par les combi-...