Extrait du journal

qu’il faudra encore confier des sommes énormes, sans qn’il daigne même informer le parlement de l’emploi qn’il en a fait. Sa seigneurie expose que telle n’était point la conduite nu ministère seulement sous le roi Guillaume. Le parlement était alors dans l’habitude de demander à quel nsage on des tinait les sommes votées. H ne voit point de raison qui puisse faire accorder plus de confiance aux ministres Actuels. Il demande, en conséquence, qu’après avoir remercié sa majesté de son gracieux message, la chambre la sup plie « de ns point proroger le parlement actuel jusqu’à ce qu’elle ait pu lui soumettre le résultat des communications qu’eue aura à faire sur les négo ciations qu’elle entretient avec les puissances continentales. » Lord Mulgrave ne voit pas quel rapport le traité d’Amiens et une grande partie du discours du noble lord peuvent avoir avec l’objet de la question. Il ne veut citer que des faits en réponse à ses reproches sur l’état de la ma rine et de l’armée. Dans les douze derniers mois, l’armée a été augmentée de trente-sept mille homme#. Depuis le 4 juin 18 >4, on a envoyé pont ren forcer les colonies dix-sept mille hommes. Nos force» disponibles s'élèvent à environ cent dix-neuf mille hommes. Noos avons maintenant en commission dix-neuf vaisseaux de ligne, outre douze vaisseaux de cinquante canons, auxquels nous ajoutons de jour en jour : cependant, les flottes réunie# de la France , de l’Espagne et de la Hollande ne montent qu’à quatre-vingt vais seaux de ligne, de sorte que nous avons , en effet, vingt-trois vaisseaux de plus que l’ennemi , et environ |e double de frégates. Sa seigneurie s’attache ensuite à prouver que la sortie des vaisseaux ennemis pont...