Extrait du journal
Syrie , et dans les il es Ioniennes ; et d'un acte formel du premier consul lui-mème, dans ses communications avec lord Whitworth. S. Métait en conséquence autorisée à penser que le gouvernement français était déterminé à violer les articles du traité de paix qui stipulaient l’in dépendance de l’empire , et celles des îles Ionien* nés ; et , en conséquence , çlle n’aurait pas pat se justifier d’avoir évacué l’île de Malte, sans recevoir d’autres garanties, qui pussent égale ment pourvoir à cet objet important. S. M. sen tit qu'elle avait un droit incontestable de se plaindre, d’après la conduite de la France de puis le traité de paix , et, eu égard aux objets qui faisaient partie des stipulations de traité, de refuser, dans les circonstances présentes, d’a bandonner la possession de Malte. » Mais nonobstant ce droit si clair et si in contestable, l’alternative présentée par le gou vernement français à S. M., dan» le langage le plus péremptoire et le plus menaçant , était l’évacuation de Malte ou le renouvellement de la guerre. » Si les vues d’ambition et d’agrandissement manifestées alors par le gouvernement français, depuis la conclusion du traité de paix , ont attiré, d’une manière si particulière, l’attention de S. M., il lui était également impossible de ne pas sentir et de ne pas faire connaître les insultes réitérée» faites par ce gouvernement, à sa couronne et ata peuple anglais. Le rapport du colonel Sébastian* contient ieé intiuuatwene et les accusations les moins garanties contre legouvernement de S. M.y contre l’officier qui commandait ses forces e» Egypte, et contre l’armée britannique dans cette contrée. Cet écrit ne peut pas être considéré comme publié par un individu sans qualité ; il est avoué et porte le caractère le plus évident d’un rapport officiel d’un agent accrédité, publié sous l’autorité du gouvernement auquel il était adressé, et qui lui a donné une sanction expresse. n Ce rapport était à peine publié, qu’une autre 1 insulta a été faite à ce pays, dans une eommu-...
À propos
La Clef du cabinet des souverains est un quotidien créé en 1797 par Charles-Joseph Panckoucke, libraire et imprimeur, possédant d’autres titres comme le Mercure de France, journal d’opposition au Consulat et à l’Empire. Pourtant, La Clef du cabinet des souverains est maintenu après le décret de janvier 1800, qui s’est soldé par la suppression de plus de soixante titres, grâce à la grande prudence de ses rubriques politiques, ses quelques annonces littéraires et ses compte-rendus de séances.
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