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La Cocarde, 1 septembre 1922

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La Cocarde
1 septembre 1922


Extrait du journal

Mais cette paix que nous avons si chère ment payée, nous entendons qu’elle de vienne une réalité. On l'a écrite sur le papier ; nous demandons qu’elle entre «tans les faits. En quel temps a-t-on voulu que la tâche des vainqueurs se terminât ù, La signature d'un parchemin ? La paix, c -est, sans doute, la lin de la guerre; mais c est aussi le commencement d'une ère nouvelle, où il doit y avoir plus de jus tice et de sécurité que dans le passé. Sinon, la paix tu* serait qu’un leurre et une trêve entre deux conflits. Il faut rendre justice à notre pays Hélas î il est trop naturel qu*après les formidables secousses qui ont agité le monde, une paix vraiment équilibrée soit longue à établir, et nous sommes chaque jour à même de mesurer les difficultés nui...

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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