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La Cocarde, 7 janvier 1895

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La Cocarde
7 janvier 1895


Extrait du journal

gner. On se sera donc tout bêtement serré la ceinture en chœur. Merci lient... « C’est pour ça qu’on se serait irivé des joies de la vie ! Pas même jour l’espoir de mourir dans un lit à soi ! Eh bien, nous serions bougre ment bêtes. « Et puis, nous savons qu’on ne nous donne comme salaire que juste ce qu’il faut pour entretenir notre force de travail. Si nous mettions deux pelletées de charbon sous la chaudière alors qu’une suffit, le pa tron nous ficherait à la porte. Et on s’imagine qu’il nous donnera de quoi nous payer deux écuellées de soupe, si nous parvenons à nous contenter d’une seule. Il serait, lui aussi, trop bête!» Les ouvriers ont goûté au fruit de arbre de vie et de science. Capita listes, vous aurez beau barricader vos paradis, l’épée flamboyante de l’archange Casimir n’en pourra dé fendre longtemps les approches. Les fils d’Adam vont rentrer dans eur héritage. Eugène Foarnière...

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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