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La Cocarde, 8 mai 1893

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La Cocarde
8 mai 1893


Extrait du journal

gue en or ornée d’une perle qui parait avoir été la paopriété des victimes. De plus, le commencement de l’enquête a établi que le 29 avril Le Rouquin avait changé un billet de 100 francs, boulevard Mémlmontantchez un marchand de vin. M. Tirache espère d’ailleurs établir la cul pabilité de Morel, du Rouquin et de Chariot dit le Zouave. Les deux femmes arrêtées, l’une, Louise Daviot,a été mise en liberté,ayant pu prouver un alibi: quant à l’autre, la fille Bonnet,elle a été dirigée sur le Dépôt. On ne sait pas encore si l’expédition à la suite do laquelle une querelle éclata entre les trois associés a été dirigée par le Zouave ou par le Rouquin. On croit cependant dans le quartier que ce dernier,qui possédait sur ses compagnons un grand empire, a été le chef....

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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Données de classification
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