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La Cocarde, 11 février 1891

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La Cocarde
11 février 1891


Extrait du journal

Plusieurs do nos confrères prétendaient qu'il y aurait aujourd’hui dans divers quar tiers et sur les boulevards des promenades de bœufs primés, acquis par les bouchers au dernier concours agricole. Afin de contrôler cette information, nous nous sommes rendu h la Chambre syndicale patronale de la boucherie, 11, rue du Roule. Nous avons été reçu par un des membres du bureau de la Chambre syndicale. Interview — Nous sommes décidés à ne rien faire absolument, nous a dit notre iuterlocuteur, L'autorisation que nous n'avions pas solli citée. nous est arrivée, vous le saVcz sans que nous nous y attendions. Nous avons cependant tenté d'organiser quelque chose digne de la ville de Paris et au moins égale à ce qu’avaient été les dernières promena des de bœuf gras. La Chambre syndicale patronale et la Chambre ouvrière étaient disposées à faire les sacrifices nécessaires; le bœuf acheté par un de nos collègues était magnifique et pe-...

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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