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La Cocarde, 13 novembre 1891

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La Cocarde
13 novembre 1891


Extrait du journal

Les protestations de paix ne doivent être acceptées qu’avec une grande ré serve ; elles sont basées sur des espérances dont la réalisation est très désirable. En somme, l’Impression produite par le discours du trône est favorable. On a cependant remarqué que l'empereur n’a pas exprimé ses intentions pacifiques avec la même chaleur que les années précé dentes. Mais la faute en est aux crédits militaires, dont il faut obtenir le vote. Ce souverain s’est gardé d’un trop grand optimisme sur la situation générale, afin de ne pas donner des arguments aux adversaires des cré dits....

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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