Extrait du journal

la partie littéraire de plusieurs journaux. Jamais il ne s’était occupé de la politique, dont les brutalités répugnaient à sa na ture contemplative. A la Cocarde, où il était entré dès le premier numéro, il nous a donné quatre articles dans une note originale. Le plus remarqué fut Y Enterrement du dernier des Polichi nelles, de ce camarade du même Paul Legrand dont Le Bourg était l’ami. Récemment, il nous exposait ses projets de collaboration à la Cocarde. 11 voulait, en dehors de ses chroniques parisiennes, donner au journal ime ou deux séries d’études littéraires intéressantes : « Je crois, disait-il, que je vais finir par avoir de la chance. » Il n’en avait jamais eue! Avant-hier, on nous prévint qu’il était malade et, hier, on nous dit qu’il était mort. Le Bourg n’avait jamais causé de peine à personne. Il était compatissant à la douleur des autres. Tous ceux qui l’ont connu espéraient l’aimer longtemps en core avant de louer pour la dernière fois les exquises qualités de son cœur et les grâces de son esprit. La Cocarde adresse, à la malheureuse mère de notre ami et à ses deux frères, l’expression de ses très respectueuses sympathies. Les obsèques de M. Louis Le Bourg au ront lieu demain à trois heures. On se réunira, M, boulevard de la Chapelle. L’inhumation se fera au cimetière du Père-Lachaise. Nous prions, au nom de la famille, tous les amis de Le Bourg de considérer le présent avis comme une invitation....