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La Cocarde, 27 février 1891

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La Cocarde
27 février 1891


Extrait du journal

Tout est bien qui finit bien. Nos peintres n’iront nasà Berlin et M. Détaille n’exposera pas nos petits soldats aux goujateries alle mandes. Mais ce qui démontre bien l’inconscience de ces maîtres du pinceau que la fortune a certainement enivrés outre mesure, c’est le mot trouvé par M. Détaillé pour expliquer son malentendu. 11 écrit au Petit Journal qu’un de ses ré dacteurs a trouvé le côté subtil de l’Exposi tion de Berlin. « Côté subtil » est assurément une trou vaille. Mais ce qui nous semble plus subtil encore, c’est le patriotisme de M. Détaillé que l'unanime mouvement de réprobation qui vient de se produire a seul eu le don d'éveiller....

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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