Extrait du journal

« Nous considérions l’autre jour s’opérer la vente des numéros de la Commune à la place méso où, en 1871, nous avions vu s’accomplir toutes les destructions par le feu, et ce rapprochement moinsfgueux serrait le cœur plus que nous saurions le dire. La poursuite devant la cour d’assises de tel ou tel article d’une feuille vendue en de pareilles conditions semblait plus que de l’insuffisante : une telle pensée même ne se présentait pas à l’esprit, et la permission qui lui était donnée de paraître et de vivre résumait à nos yeux, avec une rare énergie, la déchéance morale et la décrépitude d une société qui ne sait plus distinguer ni le bien du mal, ni ses amis de ses assassins, et qui prend pour la pratique de la liberté, les tolérances qu’elle prodigue à ceux qui l’empoisonnent, la brûlent ou la poignardent. »...