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La Croix d'Auvergne, 12 avril 1931

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La Croix d'Auvergne
12 avril 1931


Extrait du journal

Quand il s’agit d'un ménage d’instituteur et d’institutrice. Je cumul des traitements donne un chiffre assez confortable. Qu’on veuille bien noter que nous ne critiquons pas et ne trouvons pas exagéré le prix dont l’Etat paye les services pas toujours agréables îles éducateurs : il faut bien étayer les frais de longues études! Mais ce qui nous paraît exagéré, c’est (pie Je syndicat socialiste des instituteurs parle de « salaire de famine » et fasse des comparaisons avec d’autres situations peut-être mieux rétribuées, mais spis ne comportent pas trois mois de vacances et deux jours de congé par semaine. Ce qui nous paraît exagéré, c’est que parfois dès instituteurs se permettent de parler avec mépris des « curés, hommes d’argent », alors (pie ces prêtres, après douze ans d’études secondaires et supérieures, se condamnent volontairement à la misère et reçoivent de la charité publique un royal traitement de 2.000 fr. par an !...
La Croix d'Auvergne (1891-1944)

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