Extrait du journal

nombre de nos colonies. Il signala le fait, que dans les colonies pauvres, le taux de la mortalité est plus élevé que dans les colonies riches. Plus élevé aussi le taux de la natalité chez les chrétiens que chez les païens. H montra combien la polygamie, en core assez largement pratiquée, entrave la multiplication des naissances. Il dé plora que, dans l’état actuel des mœurs, celles-ci soient relativement fort peu nombreuses parmi les populations noires et qu’une mortalité infantile considé rable vienne encore réduire dans des proportions exagérées, le nombre des hommes parvenant à l’âge adulte. Or, aux colonies, comme ailleurs, il n’est pas de richesse sans hommes. Faute de maind'œuvre indigène, nous sommes dans l’impossibilité de songer à mettre notre domaine colonial en valeur comme il conviendrait. Notamment les projets de certains de nos industriels relatifs à la culture du coton en Afrique occidentale sont voués à l’échec si on ne parvient pas à obtenir un accroissement, d’ailleurs possible, de la population indigène. Il faut'que chacun ; Etat, capitalistes, co lons, médecins, missionnaires, dans la mesure de ses moyens, s’efforce de ré soudre le problème sang oublier que le christianisme est la vraie source de la famille féconde aux colonies comme tans la métropole. Après le cours fort Intéressant de M. Brenier, les Semainiers, au dire du programme, disposaient d’une soirée libre. En fait ils se sont répartis en groupes d’affinités pour des repas en :ommun où ils ont plus ou moins con tinué entre eux la besogne d’éducation réciproque qui est l’un des charmes et l’un des profits des Semaines sociales. Michelin, (Voir la suite page S.)...