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La Croix, 1 octobre 1909

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La Croix
1 octobre 1909


Extrait du journal

nion généralement admise, mais elle n’est pas correcte. La Chambre des Lords n’a jamais renoncé à ses droits d’amendement, et je dois reconnaître que les Lords ont raison de refuser de limiter leurs pouvoirs. En effet, certains cas peuvent se produire dans lesquels l'incorporation illégitime d’éléments non financiers dans des lois financières justifierait entièrement les Lords s’ils revendiquaient leurs privilèges dans leur extension la plus complète. Je crois être strictement exact en disant que la Chambre des Lords n’a jamais aban donné par un acte formel le droit d’amender la loi financière votée par les Communes. Les pouvoirs de la Chambre des Communes doivent rester plus grands que ceux de la Chambre des Lords, mais si l’on voulait porter atteinte aux privilèges de la Chambre des Lords ou réduire les fonctions de cette auguste assemblée, on compromettrait à la fois l’équilibre de la Constitution et les pré rogatives de la Chambre des Com munes. » Il ne semble pas que les Lords veuil lent se réclamer d’une opinion si auto risée et l’opposer à celle.de M. Asquith. Pour le moment, ils paraissent plutôt décidés à temporiser. On croit qu’ils sus pendront pendant un certain temps la discussion du budget et mèneront une active campagne dans le pays pour en faire ressortir les graves défauts, puis, lorsque les électeurs seront, à leur avis, suffisamment éclairés, ils les feront se prononcer les premiers sur la question de savoir si l’œuvre de M. Lloyd George est à admettre ou à rejeter. Nous ne pouvons que suivre ce grave conflit parlementaire, mais il est édi fiant, et la manière dont il se terminera le sera sans doute encore plus. Ce que l’on peut prévoir dès maintenant, c’est que, quel que soit -le parti qui prendra le pouvoir après la crise, il remettra diffi cilement de l’ordre dans des finances aussi embrouillées que celles : de la Grande-Bretagne à l’heure actuelle. J-J. CL...

À propos

La Croix est un journal catholique conservateur créé par Emmanuel d’Alzon, prêtre de la Congrégation des assomptionnistes, en 1880. Quotidien depuis 1883, il continue d'être publié de nos jours, dans une version bien moins partisane et religieuse que par le passé.

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