Extrait du journal
Aujourd'hui, ta < Croix > avec tous ses amis, sous la présidence de S. Em, le cardinal Verdier, archevêque de Paris, entouré dune trentaine d'évêques, fait • monter vers Dieu, ses supplications, ses actions de grâces. Quelle joie pour tous de se retrouver au pied de cet autel du Sacré-Cœur sous te Dôme élevé par la souscription de la « Croix >. Quand, le jour de sainte MargueriteMarie, sur ce Dôme fut scellée la croix qui domine Paris, Le Moine se trouvait là. Ce triomphe de ta croix de Jésus sur Paris n'était-ce pas un peu son œuvre ? Le lendemain, il donnait dans la « Croix >, cet article que nos amis liront, comme autrefois, à cette place. Ils retrouveront Le Moine avec son amour de Jésus-Christ, interprétant, avec sa foi ardente, les événements du jour; défait le moment de t alliance franco-russe. Les événements se suc cèdent, bouleversant nos prévisions par fois. Mais les principes qui les jugent, demeurent Il y a quatre ans, le 17 octobre, la Savoyarde lançait sur Paris ses premières volée? pour célébrer la fêté de l’humble enfant à qui le Sacré Cœur a confié ses appels : la bienheureuse Marguerite-Marie. En ce 17 octobre 1899, la Sa voyarde fait encore résonner ses joyeux carillons, et en la même fête le cardinal Richard, rayon nant d’espérance, gravit le haut échafaudage jusqu’au sommet du Dôme récemment conquis par une miraculeuse souscription. Cette procession, présidée par un Prince de l’Eglise, sur les échelles et les plates-formes aériennes, n’est pas cérémonie ordinaire : il s’agit de planter là-haut, au-dessus de la butte des apôtres martyrs de Paris, une croix victorieuse. La croix du Dôme, c’est le sceau qui marque officiellement et spiri tuellement que le temple demandé est achevé. Les politiques qui se débattent •au milieu d’événements sans-issue, et qui ignorent à quelles» «atastrophes on aboutira, sont bien osés de mépriser les espérances qui dé daignent leur- secours et s’appuient sur les promesses d’En-Haut. Ces promesses, il faut les répéter au peuple souverain et ne pas en courir le reproche qu’on fait à tort au P. de la Chaise de n’avoir pas osé les dire .assez au grand roi de Versailles. Les voici : Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans les armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, pour le rendre triomphant de tous les ennemis de la sainte Eglise. Et ensuite il demandait : qu'on fit un édifice oit serait l'image de ce divin Coeur pour y recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour. « Ceux qui ne veulent pas eomÎirendre que le ciel peut sauver orsque tout semble perdu ont, en notre temps, un aveuglement fort jépais. En effet, Ils peuvent constater combien les demandes du Sacré...
À propos
La Croix est un journal catholique conservateur créé par Emmanuel d’Alzon, prêtre de la Congrégation des assomptionnistes, en 1880. Quotidien depuis 1883, il continue d'être publié de nos jours, dans une version bien moins partisane et religieuse que par le passé.
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