Extrait du journal

Le Concile fut ouvert par un discours de bienvenue de M. Pétrof, commissaire aux Affaires de l’Eglise orthodoxe auprès du gouvernement soviétique, il félicita l’Eglise russe de son action patriotique. « Dans notre grand pays, avec la victoire d’un régime socialiste nouveau qui, inconnu jusqu’ici, est le plus juste qui soit, de nouvelles relations ont été établies entre l’Eglise et le gouvernement... La liberté de conscience, proclamée par le décret du 23 janvier 1918, a été raffermie par la Constitution soviétique, la loi fondamentale et immuable de notre pays... La création d’un Conseil pour les affaires ecclésiastiques auprès du Conseil des commissaires du peuple établit un lien entre le gouvernement et le patriarcat de Moscou pour les questions qui requièrent l’approbation du gouvernement. Sans s’immiscer en rien dans la vie Intérieure de l’Eglise, le Conseil favorise ces relations, et il veille à la mise en pratique régulière et opportune des lois et décisions du gouvernement qui se réfèrent à l’Eglise orthodoxe. »...