Extrait du journal

élections libres en Allemagne l’est aussi pour les Alliés occidentaux. Dans les milieux compétents de Washington et de Londres, on insiste sur la nécessité de savoir exactement, pour ne pas s’embarquer à l’aveuglante dans une Conférence qui pourrait ressembler au fiasco du Palais rose, quelles sont les intentions et les buts de Moscou. A ce sujet, un porte-parole du Foreign Office a souligné que les puissances occidentales « ne se contenteront pas de la parole des Russes ni de celle du gouvernement de l’Allemagne de l’Est ». Notons qu’il est assez curieux que ni M. Grotewohl ni M. Ulbricht n’aient encore fait connaître leur point de vue sur les propositions soviétiques. Mais on sait d’avance qu’ils diront comme leurs maîtres du Kremlin, même s’ils pensent autrement....