Extrait du journal

1 Cependant, si l’interné recevait l'indemnité versée pour lut par le gouvernement, la vie en commun lrè3 désirable serait plus réalisable. C’est l’évidence même. Mais chacun voit aussitôt les difficultés d’ordre pratique pour régulariser non en un cas particulier, mais dans l'ensemble des cas, cette modi fication, excellente en soi, à la réglementa tion générale de l'hospitalisation qui offre déjà bien des complications résolues grâoe à la grande bienveillance de la Suisse, pays éminemment hospitalier, mais qui a de la peine à faire face à une immigration aussi vaste. Comme toutefois l’idée est théoriquement juste, nous nous hâtons de la soumettre. Encore le dimanche. — On nous signale de Montluçon que les militaires ne sont pas autorisés à sortir le dimanche à une heure permettant l’assistance à la messe. C'est un grave abus. M. le ministre de la Guerre a déclaré que les autorités militaires locales ont toute latitude d’organiser le service intérieur de manière à le faire concorder aveo l'exerciee de la liberté de conscience. » C’est donc auprès de ces autorités locales que doivent être faites les instances utiles. Et lorsqu’il n’y a pas de « nécessité de service »,< leur devoir incontestable, m vertu du principe général reconnu, est de rendre possible l’observation du deveir dominical. Exploitation superstitieuse. — Après les « chaînes de prières » condamnées par nés évêques, voici maintenant qu’on inonde cer tains pays de tracts relatifs « à une lettre du bon Dieu trouvée sur l'autel, en l’église paroissiale de Lille, en 1823 ». Ce factum est une pure superstition. Ceux qui répandent ces feuilles visent évidem ment à détourner les populations de I» piété en la rendant ridicul®. Tenons-nous-en aux prières approuvées par nos évêques et jetons ces parodies sa crilèges au feu ou aux vieux papiers. Charitable pensée. — Un de nos lecteurs nous dit combien il est peiné de voir st souvent dans les villes des corbillards con duisant au oimetière de pauvres morts qua personne n'accompagne. Et il conseille aux personnes qui la peuvent de suivre quelques minutes au moins le corps pour l’accompagner d’une prière. Bien volontiers, nous nous faisons l'écho de cette charitable et pieuse pensée. Franc!....