Extrait du journal

T les jeunes ménages ? » demandai-je à la directrice du service social du Comité parisien : « C’est affolant ! », me répondit-elle d’emble. Ses services en connaissent environ 400, sans compter ceux qui vivent à l’écart, isolés pour des motifs divers. 400 pour qui la vie est d’une difficulté extrême. Comme je lui demandais les raisons de l’accroissement continuel, depuis quelques années, des mariages • d’étudiants, elle me répondit que, lassés de vivre seuls en hôtel ou dans des chambres malsaines, dans des conditions souvent impossibles, iis préféraient partager leur misère à deux. Ils s’aperçoivent vite que ces difficultés n’ont pas changé, que L ne font, croître. < temps, hélas ! défaits rie ne sont pas humaines (c’est la raison essentielle, la seule raison dans la plupart des cas, m affirmait une assistante sociale), ne retiennent pas les autres étudiants. Et, d’ailleurs, au nom de qui et de quoi Je$ empêcherait-on de se marier ? On m a cité des cas effroyables que je ne peux plus banal...