Extrait du journal

M. de Freycinet devait rester à son poste d'honneur. En vérité, la mauvaise éducation bien connue des radicaux, des socialistes et des dreyfusistes, est une cause bien puérile de démission. Combien de fois M. Méline fut-il victime de pareilles insolences! Il ne déserta pas le pouvoir pour cela. Tant qu'il eut la majorité à la Chambre, il garda la présidence du Conseil; les applaudissements qui ont accueilli M. de Freycinet à sa descente de la tribune ont démontré qu'il avait une écrasante majorité à la Chambre il devait garder le portefeuille de la Guerre. Nous ne nous rencontrons avec nos amis, dans l'approbation de la démission de M. de Freycinet, que si l'attitude de certains de ses collègues du ministère en est la raison, alors que la séance de vendredi n'en est que le prétexte....