Extrait du journal

Nous avons prouvé dans nos deux premiers articles, que la question ainsi posée par M. Louchet est conçue en des termes manifestement erronés, ce qui suffit pour ôter toute valeur à sa réponse. Pour formuler exactement la demande, il faudrait dire « Pourquoi les circonstances qui ont précédé, accompagné ou suivi le vote de la loi du 16 avril 1895, ont-elles centuplé le nombre des partisans de l'attitude passive déjà recommandée et pratiquée? » Cette loi du 1G avril 1895 était déjà depuis deux ans sur le chantier. Des travaux, très sérieux, malheureusement trop peu lus, avaient fait ressortir Vêlement nouveau que cherche M. Louchet la clarté économique. La taxe sur le revenu fictif était alors trop oubliée, avant le 4 juin 1892, beaucoup d'esprits, même parmi les meilleurs, ne se rendaient pas un compte suffisant des éléments très complexes de calcul du droit d'accroissement. Quelle était, pour chaque communauté, la loi de mortalité? Combien coûtait annuellement le droit de 11 fr. 25 basé sur la capitalisation d'un revenu, très aléatoire à multiplier, tantôt par 20, tantôt par 2o? Autant de problèmes que les mathématiciens seuls pouvaient envisager sans ennui et élucider sans fatigue....