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La Croix, 10 juillet 1888

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La Croix
10 juillet 1888


Extrait du journal

LA JOURNÉE L’émotion causée par la lettre de M. le comte de Paris et par les pour suites dirigées contre elle, n’a pas eu de suite. Plusieurs poussent & l’inter pellation désirée par M. Floquet qui voudrait une absolution. Espérons qu’elle ne viendra pas. * Le général Boulanger, qui est allé chercher un regain de popularité en Bretagne, a prononcé hier, à Rennes, devant 1200 convives* un discours contre le parlementarisme. Il va con tinuer à Saint-Malo et reviendra à Paris, exprès pour le 14 juillet. L’élection législative du Rhône n’a pas donné de résultats. Près des deux tiers des électeurs se sont abstenus. L’opportuniste vient en tête, puis le socialiste Vaillant, et enfin, avec un nombre ridicule de voix, le candidat dé M. Clèmenceau. C’est un mauvais son de cloche pour le chef des intran sigeants qui se voit repoussé partout avec mépris. * Hier, concours des Sociétés de tir et de gymnastique aux Tuileries. Les nombreux enfants sont privés de tout exercice religieux. L’on croit former des Citoyens en préparant des sans Dieu. C’est une grosse erreur....

À propos

La Croix est un journal catholique conservateur créé par Emmanuel d’Alzon, prêtre de la Congrégation des assomptionnistes, en 1880. Quotidien depuis 1883, il continue d'être publié de nos jours, dans une version bien moins partisane et religieuse que par le passé.

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