Extrait du journal

du Salut, si agissante et organisatrice, et envoyée en « mission » chez nous. Son gez que le seul Palais de la Femme, inauguré il y a quelques mois, compte 800 chambres !.. Les autres, violente... Ce sont les com munistes qui veulent arracher la femme A tout ce qui est sa raison d’être : le mariage, la maternité et l'Eglise, et qui travaillent, à grand rendement, dans tous les milieux ouvriers. Je vous entends vous écrier : « Mais, en France, nous avons fait beaucoup déjà pour la femme ! » Je ne le nie pas. Ce serait vraiment trop dommage si nous n’avions rien fait du tout. * Oui, ou s’est occupé de la femme, mais surtout au point de vue religieux. On s’en est moins occupé au point de vue social et civique. Il serait dangereux de se faire des illusions à ce sujet La vérité est que. devant la multitude de femmes em ployées et ouvrières en France, ce qui existe, ce sont les cinq pains d’orge et les deux poissons. Et voici pourquoi j’ai prôné au Con grès la création d’L’nions paroissiales féminines, sous la direction et la res ponsabilité officielle du clergé. Car la paroisse, c’est la terre de tout le monde, c’est la grande circulation générale. Tout le monde, sous un prétexte ou un autre, vient à la paroisse. Ce n’est pas aussi vrai pour la petite chapelle des œuvres particulières. Notez que les organisations exis tantes, et spécialement la très souple Ligue patriotique des Françaises, peu vent très bien être ici utilisées. Il n’y a ni crainte à avoir ni double emploi à redouter. Au contraire, cette greffe sur la paroisse est de nature à leur infuser un sang nouveau, sans nuire à leur but partiel et distinct qui est, le plus sou vent, le travail des élites. « A l’œuvre donc ! Pourquoi l’Union féminine, à large base, ne réussirait-elle pas comme réus sissent tes Unions d’hommes qui nous donnent, depuis trois ans, dans toute la France, ces réunions massives, si revi gorantes, si allumeuses d’espoir ? Je livre ces réflexions, issues du Con grès parisien, à mes chers lecteurs, et j’ai la certitude que, pour la défense de la femme, attaquée partout à notre dure époque, il en sortira quelque Chose... , . Pi£bhe . l’Ermite....