Extrait du journal

A entrer dans l’exercice des drqiis nou veaux ? Peut-être se méfie-t-on d’elle non sans quelque raison : trop peu accessible au grand moyen électoral du jour : le ca baret ! Quand la bonne éducation laïque aura changé sa manière d’être, nous verrons du nouveau sur ce chapitre. En attendant, souhaitons bon succès aux vaillantes, enflammées à la vue du danger commun, impatientes de se jeter dans la mêlée. Ce que peuvent les femmes en pareil cas est énorme : sans les femmes boers... la guerre serait finie depuis longtemps. Effacez Jeanne d’Arc, nous serions Anglais. Mais comme tout n’est pas irrépro chable dans leur influence, ajoutons cette remarque : qu’elles se déclarent franche ment contre le duel... le duel tombera. Si elles pouvaient faire tomber ce qui nous tue dans un inégal duel... Mais n’allons pas si vite! En principe, il ne faut pas souhaiter l’entrée des femmes dans la vie publique, c’est un malheur à. leur épargner. Mais quand la maison brûle, quand le bateau sombre, tout le monde peut aller à la chaîne ou sauter sur le pont; nulle bonne volonté ne doit être écartée,surtout quand elle s’appuie sur un intérêt per sonnel de premier ordre. Le Paysan....