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La Croix, 14 octobre 1950

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La Croix
14 octobre 1950


Extrait du journal

Mais dans l’affaire d’Indochine, comme dans celle de Corée, se retrouve la même inconnue : que vont faire la Russie et la Chine communiste ? La MaisonBlanche et le département d’Etat sont décidés à faire tous les efforts possibles pour éviter d’entrer en conflit avec cette dernière. C’est pourquoi le président Truman défendra auprès du général Mac Arthur la thèse, sensiblement opposée à celle du commandant en chef des forces des Nations Unies, selon laquelle il serait prudent de ne pas « envenimer le problème de Formose » et de préparer le terrain à la reconnaissance de Mao Tsé Toung par le gouvernement américain. M. Truman croit qu’une telle reconnaissance — qui précéderait l’admission de la Chine communiste à 1’0. N. U., — aurait pour effet non seulement « d’éliminer un heurt direct avec Pékin, mais de relâcher les liens qui unissent actuellement ladite Chine à l’U. R. S. S. »....

À propos

La Croix est un journal catholique conservateur créé par Emmanuel d’Alzon, prêtre de la Congrégation des assomptionnistes, en 1880. Quotidien depuis 1883, il continue d'être publié de nos jours, dans une version bien moins partisane et religieuse que par le passé.

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