Extrait du journal

Toute sa honte était là et dans son amer tume il la savourait immense, irréparable, angoissante. Jean poursuivit, la voue dure et tranchante : — Vous avez trahi soyez, heureux la trahison est achevée. Vous avez détesté regardez la victoire de la haine ! Ils sont là, vos amis les Anglais plus forts que nous, féroces, implacables, iro niques, achevant le -crime sous nos yeux, un crime tellement énorme que si nous osions le dénoncer on nous prendrait pour des fous. Regardez I Et sa main tranchait sur la clarté finis sante du jour, montrait la dune sauvage, le tombeau fantastique des statues d’or aux yeux de diamants, sépulcre violé dont le# cadavres merveilleux dormiraient bientôt dans les flanos du navire qui les emporte-* rait au loin pour devenir l’instrument de la haine. Mais France s’était dressée entre Robert et Jean. — Pardon pour lui, dit-elle, le passé est ' mort et il veut l’avenir pour expier son crime. Le sénateur de M. de Gerly regarda le jeune homme, puis France. — Dieu est bon, dit-il, et sa Providence vous a amené à l’heure. Cette nuit, pour tenter l’effort suprême, il me faut un homme d’énergie, un vaillant, un intrépide. A nova deux peut-être... puisque vous voulez ré parer... Robert tressaillit. Son regard interrogea France dont la volonté maintenant guidait celte âme faible,ce cœur toujours inoertain. La jeûné fille, lé visage illuminé d’espoir, tenait la main vevg Uendroit qui, A cette heure, ooncentraFc toutes les espérances et toutes les craintes :...