Extrait du journal

Hier matin, on m'avait demandé de prononcer quelques paroles à l'issue de la funèbre cérémonie où nous sommes venus prier pour ies victimes de la catastrophe du 4 mai et donner à leurs familles un témoignage de nos fraternelles, de nos chrétiennes condoléances. J'avais d'abord refusé. JI me semblait que, devant un tel désastre, il n'y avait autre chose à faire que de se recueillir, de prier en silence, de méditer sur cette Eternité dans laquelle nous pouvons être précipités d'une façon si soudaine....