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La Croix, 15 novembre 1932

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La Croix
15 novembre 1932


Extrait du journal

GOMMENT LA « CROIX » arrive à son cinquantenaire Les lettres qui nous arrivent Je partout à l’occasion du cinquantenaire de la fondation de la « Croix » nous apportent des félicitations et des voeux de prospérité. Comment résisterions-nous au désir d’en citer ici tel ou tel passage ? . Nos lecteurs comprendront que nous ne puissions garder pour nous seuls lat joie et l’émotion qu’elles nous causent. . . Mon infirmité ne me permettant pas d’aller à Montmartre le 1" décembre, je dirai la messe, ce jour-là, en union avec -tous ceux qui prieront, remercieront Dieu pour l’œuvre magnifique de la Bonne Presse. Et à ce curé de Seine-et-Oise, un distingué archiprêtre du Nord de la France, fait écho : Tous les jours au Memento des vivants, j’ai une intention pour la prospérité de l’organisation des œuvres de la Croix. J’ai bien là volonté de continuer et je rendrai cette intention plus actuelle que jamais pendant les jours de fête diu! cinquantenaire., ' , Du Midi, on nous promet d’offrir la sainte messe a pour le succès de la « Croix » et le bonheur de ceux qui s’y dévouent » ; de l’Ouest, on se réjouit « avec la grande famille de la, « Croix » du bien qu elle a fait depuis cinquante ans,» et on promet des prières « aux rédacteurs' et à tous les ouvriers de la Borne Presse ». toutes les provinces de France, toutes les professions et les milieux sociauxi sont représentés dans cette litanie de chaleureuses félicitations et d’union aux fêtes du cinquantenaire. Curés, professeurs, avocats, notaires, médecins, députés, agriculteurs, com merçants, industriels, ingénieurs, syndicalistes, hommes d’œuvres, veuves de guerre ou d’après-guerre nous’expriment leur sympathie et parfois nous rap portent sur le fondateur de la u Croix » et les premiers temps du journal les plus émouvants souvenirs. Un Livre d’or serait nécessaire pour recueillir ces témoignages précieux. Nos amis seront particulièrement heureux* de voir reproduire ici quelques lettrés de leurs Pères et chefs, NN. SS. les évêques, qui continuent à combler la « Croix » ef ses rédacteurs ' de marques dont nous sommes fort touchés de leur paternelle bienveillance et de leur empressé dévouement. S. Exc. Mgr Ricard, le vénéré archevêque d’Auch, daigne nous écrire: Mon Révérend Père, 1 Vous n’avez pas à me remercier. Si. nous, évêques, nous n’étions pas les amis de là Croix, qui le serait, alors que plus que les autres nous devons appré cier sa bienfaisante action ? ! Je voudrais- qu’elle fût en chacun de nos presbytères, avec surtout les deux pages documentaires si planes de tout ce qui peut instruire et charmer un prêtre dans sa solitude. Je voudrais bien être plus que par la pensée à votre fête jubilaire de la Croix et du cher t( Moine » ; mais la distance et la mauvaise saison seront pour moi une excuse. -•■-.< ■ Et j’ose pourtant dire que seul, parmi mes collègues, j’ai été au berceau du grand journal et près du cœur de sonfondateur. • , C est à la suite du pèlerinage que: je' faisais avec lui, à Jérusalem, au moment où Dieu mettait en lui le projet de cette œuvre importante et la réalisait avec lui. ’ > 11 eut pour moi, tout jeune prêtre, des attentions toutes particulières et je rentrai non pas. seulement avec de la veconnaissanee,, «ni» avec une-admiration profond? pour tout ce que j’avais vu et que j’avais entendu chez cet bonne, vraiment prodigieux. Quel puissant et à la fois-charmant animateur 1 C’est vous dire que je serai de tout cœur avec vous pour célébrer' son centenaire. , Veuillez'agréer,'mon cher Père, l’expression de mes dévoués sentiments. f J.-F.-ErnEST, archeo. d’Auch. Nous recevons aussi de S. Exc. Mgr Varchevêque de Sens la belle lettre suivante : ' " Mon Révérend Père, J’aurais voulu, malgré les occupations qui ne me manquent pas, vous dire par retour que je répondais avec joie à votre très aimable invitation. J’ai été contraint, d'attendre, étant déjà, retenu ce jour-là, et devant faire des démarches pour changer plusieurs rendez-vous. Ne voyez donc pas, je vous prie, dans mon silence soit une négligence, soit une certaine indifférence de ma part. Vous savez bien, du reste, tout l’intérêt que je porte à votre œuvre de la Bonne Presse en général et à votre courageux journal en particulier. , Aussi de toute mon âme j’unirai à Montmartre, le l*r décembre prochain, mes prières, aux vôtres pour remercier Dieu avec vous et pour lui demander de bénir'les efforts de ceux qui sont à la tête dé « notre » Croix. V Et veuillez croire toujours, mon, bien cher Père, à mes sentiments les plus cordialement dévoués. f Maurice Feltin, archev. de Sens. Les mots nous manquent pour exprimer à nos éminents correspondants l’in tensité de notre gratitude. “...

À propos

La Croix est un journal catholique conservateur créé par Emmanuel d’Alzon, prêtre de la Congrégation des assomptionnistes, en 1880. Quotidien depuis 1883, il continue d'être publié de nos jours, dans une version bien moins partisane et religieuse que par le passé.

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