Extrait du journal

En deux mots, il s’agit de j prendre la responsabilité entière i des ministères économiques, de j ceux dont dépend le redressement du pays. Tout de suite, les dépublie! coins populaires se disent : « Nous sommes le parti qui a le moins i contribué à ouvrir la crise, qui ’[ s’est le plus sacrifié pour l’abréger et pour aboutir à une investiture Moch obtenue dans des conditions et dans une atmosphère dont nous ; n’avons guère été satisfaits. Comme on commence, dans tous les partis, à penser beaucoup aux proc h a i n e s élections législatives, [comme 300 milliards vont manquer, dans les jours prochains, pour équilibrer un projet de budget dont on a seulement dit au pays qu’il serait déposé à l’heure, c’est la fuite devant les responsabilités. Nous ne voulons nullement jouer au plus malin avec les radicaux. Notre force n’est pas dans la ruse. Impossible de nous dérober. Cependant, obligation nous est faite d’exiger quelques garanties. Ce n’est pas un bilan de faillite que nous demanderons à M. Queuille, mais seulement un inventaire de liquidation : il est trop tôt pour voir ce qu’aura coûté « l’immobilisme » dont nous n'avons pu faire...