Extrait du journal

de sa paternelle sympathie. Le Saint-Père oppose alors aux erreurs du communisme la doc trine de l’Eglise. Celle-ci recon naît en Dieu un créateur plein d’amour, elle proclame l’égalité et la fraternité des hommes,, elle dé fend la liberté et les droits de la personnalité humaine. De là découlent les principes régissant l’autorité dans la société et son légitime exercice, pour le bien commun, dans le domaine économique et social, invoquant au besoin des moyens légaux de coercition et de répression pour empêcher le mal de se répandre. Le Saint-Père résume, enfin, les remèdes à tous ces maux dans un renouvellement de vie chrétienne, spécialement dans l’exercice de la charité qui doit pousser les fidèles à compatir aux maux d’au trui et à venir en aide à ceux qui souffrent ; enfin, dans une plus stricte observation de la justice, laquelle doit faire comprendre aux employeurs les droits impres criptibles de l’ouvrier : droit de recevoir un salaire convenable pour lui et pour sa famille ; droit de voir sauvegarder, jusque dans le travail, sa haute dignité d’homme et d’enfant de Dieu. L’Action catholique tout spé cialement doit se distinguer dans cette lutte contre le communisme...