Extrait du journal

de dogmatiser sur l’union sacrée, de la définir et .de l’imposer à tous telle qu’ils la conçoivent. Notre conception est toute différente. Rangés autour des chefs civils du moment, avec eux nous défendons, dans la disci pline, la patrie, et nous faisons taire les | <1 «eus s ions de partis ; mais si un ministre ' va contre la loi, contre la raison eu contre les principes fondamentaux de l’Eglise catholique supérieurs aux hommes et aux époques, nous nous croyons non seulement le droit, mais le devoir de parler. Venons au fait. Il y a eu ces dernières semaines, à l’oc casion des prières pour la paix, un sou lèvement contra le Pape, dans lequel cer tains catholiques eurent le tort d’emboîter le pas à nos éternels adversaires. Conformément à la tradition de la Croix, tout en exposant loyalement nos désirs de Français, nous avons ici défendu le Pape contre les attaques dont il était l’objet. Le Temps, lui, a cru l’occasion bonne de sor tir le vieux refrain de son gallicanisme. Profitant de ce que, pour répondre' à l’avance à la crainte qui se faisait jour dé voir le désir de la paix se transformer en un pacifisme dangereux, le cardinal Amette avait expliqué que notre prière avait pour objet la paix dans l’ordre, dans la justice, et par conséquent dans la victoire, et de ce que l’ensemble de l’épiscopat avait fait des déclarations similaires, le Temps n’a pas craint, le 7 février, d’écrire, après avoir arboré le souvenir de la déclaration de 1681 (oui, de 1681 1) : Loin de nous le dessein de contester la persistance du sentiment reli gieux. Mais tout évolue. Et le Temps sou tient qu’on a refusé de dire ; « Rome a...