Extrait du journal

ne sont pas contents Le « coqueleux », au pays flamand, est un sportif d’une espèce particulière qui élève les coqs pour les faire battre. Ce spectacle cruel, où l'on voit des coqs armés d'éperon se déchirer de rla griffe et du bec jusqu’au triomphe éclatant et incontesté du vainqueur, réunit de nombreux amateurs qüi payent pour y assister., If y. a, en France, ' une loi Grammont sous les sanctions de laquelle tombent aussi bien les courses de -taureaux dans le Midi que les combats de coqs dans le Nord, mais les autorités, cherchant une excuse dans le respect de la coutume, détournent volontiers les yeux pour ne pas rencontrer les 'regard? éplorés de la Société protectrice des animaux. Or, le fisc aussi est une autorité, la moins contestée de toutes. Et le fisc a constaté que les combats de coqs donnent lieu à des paris, dans les « gallodromes » dépendant le plus souvent des cafés. Les . enjeux ont excité là convoitise du fisc, et depuis le mois de: juillet dernier un décret a institué une taxe de 30..%. sur les recettes braies (oh ! oui) effectuées par les organisateurs de combats de coqs et les mises des parieurs. Les coqueleux du Nord et du Pas-deCalais sont furieux et organisent une réunion de protestation qui aura lieu à Lille dans quelques jours. Ils .devraient,. au contraire, être enchantés: puisque, à ce prix, ils se * trouvent1 tolérés. ...